Si le titre de cet article est emprunté à l’un des films les plus connus de Federico Fellini, "La Dolce Vita", palme d’or au Festival de Cannes en 1960, c’est un autre film du réalisateur italien qui symbolise le mieux l’attachement du cinéaste pour sa ville natale : Amarcord.
Avec Amarcord, qui signifie “je me souviens” dans le patois de l’Emilie-Romagne, province du nord de l’Italie dont il est originaire, Federico Fellini signait un long-métrage autobiographique dans lequel il revenait sur ses jeunes années passées.

Le Maestro, comme on le nomme ici, a toujours gardé de puissants liens avec sa ville natale, désirant même y reposer pour toujours. Son monument funèbre, où il repose avec son épouse, se dresse d’ailleurs juste à l’entrée du cimetière de la ville. Il représente une proue tournée vers le ciel qui évoque le Rex, cinéma devenu légendaire grâce au 7e art.

La ville lui a consacré une fondation d’études, via Oberdan, qui possède la bibliothèque du réalisateur et un nombre considérable de ses dessins. Depuis l'été 2021, le musée Fellini est installé dans le château Sismondo et dans un bâtiment abritant le cinéma Fulgor. Par ailleurs, au numéro 27 de la via Gambalunga, la cinémathèque municipale conserve des films, des vidéos, des dessins et des affiches de films.

À quelques pas de là, le cinéphile averti ou amateur peut, tout en se promenant, découvrir la piazza Cavour et la piazza Tre Martiri, deux endroits névralgiques de la ville (par leur ampleur, la beauté des monuments qui les encerclent et les activités qui s’y déroulent : marchés, fêtes…).

En quittant le centre historique (le Borgo dans Amarcord), pour Marina Centro, on arrive sur une grande place dédiée au réalisateur. Juste à côté, se dresse le fameux Grand Hôtel : lieu par excellence de l’imaginaire de Fellini. Un établissement mythique pour lui et la société locale. Jugez plutôt : le Grand Hôtel abritait à l’époque un lycée, dans lequel Fellini fit ses études, et le cinéma Fulgor (avant d’être reconstruit ailleurs). C’est dans cette salle que le jeune Federico vécu son premier souvenir de projection cinématographique : dans les bras de son père pour regarder un célèbre péplum, Maciste all’inferno. 

“Le Grand Hôtel ne sera plus le même”, remarquait tristement son directeur le 30 octobre 1993, jour de  la mort du réalisateur, en rappelant que le cinéaste avait l’habitude d’y descendre à chaque fois qu’il revenait sur les lieux de son enfance. Plus le même, mais toujours empreint d’histoire, de nostalgie et de jolis souvenirs, qui confèrent à la cité un parfum d’éternité.

La grande place et l’Hôtel donnent sur la plage. Là encore, l’originalité est de mise avec tout au long des kilomètres de sable, des établissements de bains, 227 au total et 100 "gymnases de plage".
Numérotés, décorés, ils offrent aux baigneuses et aux baigneurs (tout comme à ceux qui ne souhaitent pas mettre un pied dans l’eau), des services (cabines, restauration…) et des activités ludiques (jeux de plages, jeux d’enfants, beach-volley…).

Une spécificité haute en couleurs qui anime la cité balnéaire d’une manière incomparable. Agoraphobes s’abstenir. Mieux vaut ne pas craindre les bains de foule. Mais si la vie nocturne, l’ambiance festive, la musique, l’animation, les grillades à pas d’heure…, bref tout ce qui fait aussi la vie à l’italienne vous attire, n’hésitez pas la plage est à vous.
 

Rimini a cela de particulier qu’elle offre à peu de distance de belles idées de balades et de découvertes. Pour le touriste en quête de repères, on a coutume de dire que la province de Rimini recèle deux joyaux qui ne demandent qu’à être découverts : sa côte (qui s’étend en fait sur 40 kilomètres des villes de Bellaria Igea Marina à Cattolica) et le duo formé par les vallées du Marecchia et du Conca.

Les paysages, les villages et les châteaux forment ce que l’on nomme ici le “Territoire de Malatesta”, en référence à Sigismond Malatesta. Seigneur de Rimini en 1432, il fut à l’origine de l’une des puissantes familles qui ont marqué l’histoire de l’Italie au Moyen Âge et à la Renaissance, laissant en ces lieux de nombreuses traces d’art et de culture. Dans ces deux vallées, une quinzaine de villes différentes forment comme un balcon naturel qui domine Rimini et la mer Adriatique. San Clemente, Montegridolfo, Torriana…, chacune de ces villes est un petit trésor architectural.

Toutes renferment derrière leurs murs fortifiés, qui un musée, qui une chapelle, qui une place ombragée. Là, le matin, vous trouverez généralement un marché riche en couleurs et en fragrances, le tout dans un joyeux tintamarre où l’on s’interpelle entre deux étals. Une fois le soleil à son zénith, place à la quiétude, loin de l’agitation du bord de mer.

À votre rythme, ce sera dégustation, lecture ou simple farniente. La visite peut débuter par Verucchio, un éperon rocheux qui abrite un village médiéval riche en églises et en couvents. La cité possède l’un des plus beaux musées d’Italie sur la civilisation villanovienne. Le voyage se poursuit en direction de deux rochers et de leurs châteaux, Montebello et Torriana, pour arriver à Santarcangelo, village célèbre pour ses restaurants et ses auberges.

Étape obligée également à San Leo, pour admirer la forteresse et la cathédrale. Montefiore est l’emblème de la vallée du Conca, avec sa puissante forteresse médiévale. San Giovanni in Marignano conserve un petit joyau, le théâtre Massari, construit au XIXe siècle.


 

À votre rythme, ce sera dégustation, lecture ou simple farniente. La visite peut débuter par Verucchio, un éperon rocheux qui abrite un village médiéval riche en églises et en couvents. La cité possède l’un des plus beaux musées d’Italie sur la civilisation villanovienne. Le voyage se poursuit en direction de deux rochers et de leurs châteaux, Montebello et Torriana, pour arriver à Santarcangelo, village célèbre pour ses restaurants et ses auberges. Étape obligée également à San Leo, pour admirer la forteresse et la cathédrale. Montefiore est l’emblème de la vallée du Conca, avec sa puissante forteresse médiévale. San Giovanni in Marignano conserve un petit joyau, le théâtre Massari, construit au XIXe siècle.


 

À deux pas se dressent Mondaino, où l’on trouve un musée de fossiles, et Saludecio. Les deux vallées sont dominées par les trois tours de San Marino où se rendent chaque année des millions de visiteurs. La plus illustre des villes de la région est à visiter au moins une fois.

San Marino est plus qu’une ville, c’est une République ! La plus vieille république indépendante du monde (depuis 1243 et sa constitution, d’octobre 1600, est encore en application) et aussi la plus petite, avec seulement 61 km² pour 29 000 habitants. San Marino est le troisième plus petit État européen après le Vatican et Monaco. Cité éminemment touristique (on y vient aussi pour des achats détaxés !), le plus sûr moyen de s’y rendre sans trop d’encombres est de laisser sa voiture sur le parking de la gare de Borgo Magiorre. On accède ensuite au sommet du Mont Titano par un téléphérique.

Dépaysant et sans embouteillages. Une fois sur place, laissez-vous guider par vos envies pour découvrir le Palazzo Publico, la Basilique, ou le fort principal, la Guaita. Charmes du lieu, selon l’heure et le nombre de touristes au m2, les nombreuses terrasses qui permettent de se rafraîchir et de se sustenter en admirant les vallées environnantes.
 

Tout proche aussi de Rimini (moins d’une heure en voiture), la ville de Ravenne vaut également le détour. Elle fut au VIe siècle la capitale politique de l’Empire Byzantin en Italie et l’on trouve dans tous les quartiers de la ville, les traces de ce prestigieux passé. Un témoignage historique très présent qui se conjugue parfaitement avec la vie contemporaine. En découvrant la ville, à pied, on passe ainsi naturellement d’un marché animé au calme d’une basilique, de l’espace de la piazza Del Popolo à de petites ruelles pavées. Dépaysant !

À Ravenne, la Domus des tapis de pierre est un monument insolite. C’est l’un des plus importants sites archéologiques italiens découverts dans les dernières décennies. La Domus est une salle souterraine, située sous la petite église de Sainte Euphémie, via Barbiani. Elle recèle des mosaïques d’un ancien palais byzantin du VIe siècle. Lasalle d’exposition présente quatorze pavages en mosaïques, décorés avec des éléments géométriques et figuratifs. Magnifiquement conservés, certains sont très originaux et uniques en leurs genres, comme celui de la “Danse des génies des saisons" ou “le bon berger”. Des témoignages artistiques qui sortent des représentations chrétiennes classiques de l’époque.  

Rimini, comme de nombreuses villes italiennes, est le paradis du vélo. Ici, retraités qui vont au marché, jeune père en route pour la crèche, lycéennes se rendant en cours, ou élégantes en piste pour une après-midi de shopping, nombreux sont les habitants qui se déplacent en vélo. Évidemment, on a aussi pensé aux touristes. Les amoureux des deux roues trouveront environ 30 kilomètres de pistes cyclables qui relient la mer et la ville, constituant d’agréables itinéraires à travers des parcs verdoyants. Des parcours adaptés aux humeurs du jour. Si le temps est à la culture, partez de la piazza Kennedy, sur le bord de mer, pour remonter vers les jardins du parc Ausa. Le long de la via Roma, la piste cyclable côtoie l’amphithéâtre romain et, grâce à une ouverture dans les murs de la ville, conduit au cœur du centre historique à quelques pas de la cathédrale.

Si vous préférez admirer la mer, on vous conseillera la piste cyclable qui, depuis le canal du port de Rimini, côtoie le bord de mer jusqu’à Miramare, à quelques pas de la plage. Pour du grand vert et de l’espace, notamment pour les amateurs de VTT, une piste part de Rivabella, conduit au pont de Tibère et longe le lit du fleuve avant d’attaquer des itinéraires qui conduisent vers les paysages de la vallée du Conca. Trois idées parmi d’autres pour découvrir la région à son rythme. La carte des treize pistes cyclables de Rimini est disponible dans tous les lieux d’informations touristiques.


 

Au chapitre des idées de sorties, Rimini possède le parc d’attractions “l’Italie miniature”, pour tout savoir ou presque sur la péninsule et un delphinarium, pour les amateurs de prouesses et autres acrobaties des dauphins. Plus insolite, Rimini, grâce certainement à l’étendue de ses plages, est le terrain de jeu préféré des adeptes de l’Ultimate. Plus connu sous le nom de frisbee. Par équipes, pour des parties acharnées, ou en solo, pour des exercices de free style, c’est l’occasion ou jamais de vous lancer dans une nouvelle activité sportive toute en adresse et en résistance (courir dans le sable, ça use !).

À moins qu’irrévocablement, vous ne soyez attiré que par un style de vie durant les vacances : la Dolce Vita ! Ou comment se la couler douce, à l’italienne.

Retrouvez les offres et les possibilités de séjours à Rimini sur le site : www.apas.asso.fr et/ou par téléphone au 01 84 990 999 (tapez 3)